Eglise de Bléharies
Home 
Eglise de Bléharies 
Home RTT 1 
Home RTT 2 
Zwartberg 
Beeringen 

 

 En marge de la visite de l’Eglise St-Aybert de Bléharies

par Francis Vande Putte,  août 2008

 

 

Aujourd’hui encore, l’église St-Aybert de Bléharies attire de nombreux visiteurs intrigués par son architecture étrangement moderne et à la fois déroutante. L’histoire de sa construction a été fort heureusement racontée dans un livre de Henri Delerive1 et l’on peut trouver une explication détaillée de sa symbolique dans une plaquette qui était disponible à l’entrée de l’église il y a quelques années2, ainsi que dans un article de J.L. Dubart3 dans la Revue de la Fondation de Pévèle.


Massivité et solidité


Une première approche de l’extérieur de l’église nous livre une impression de massivité qui sera largement corrigée lors de la découverte de l’intérieur du bâtiment. (Ill.1)

Nous la voyons ancrée sur une solide base composée de moellons de Tournai et de pierres de Soignies taillées parmi lesquelles on remarque aussi des pierres jaunes en provenance du Luxembourg.


Celles-ci illustrent déjà une première fois l’intérêt marqué de notre architecte pour la couleur, intérêt qui deviendra une constante dans l’œuvre de Lacoste.

Ce soubassement est surmonté d’un niveau de briques vernissées souligné par une ligne horizontale de petit granit.

A partir de là, se développe un haut pignon triangulaire ajouré de fenêtres verticales portant chacune un agneau en grès céramé polychrome. Les agneaux de cette frise sont présentés devant des palmiers, qui nous rappellent à la fois l’origine méditerranéenne du christianisme et l’intérêt de Lacoste pour le monde de la Méditerranée orientale, région où il participera à des fouilles pendant toute sa vie. (Ill.2) La même cohorte d’agneaux pascaux se retrouve sur la façade arrière du chœur.

Le cortège de céramiques fut réalisé sur des dessins de Paul Petit par la Maison Helman.4 Il mène, tout là-haut, à une croix en forme de PX, cet antique symbole du Christ (xhi et rau) déjà adopté par l’empereur romain Constantin. Ce signe retrouvera beaucoup de faveur après la 1ère Guerre Mondiale, probablement à cause de sa ressemblance avec le mot PAX dans notre écriture. (Ill.3)


Sous le triangle inférieur, Lacoste a construit un auvent qui abrite un lourd tympan de pierre décoré d’une hostie crucifère et de deux colombes de la paix. Ce travail massif de la pierre, clair rappel de l’industrie principale de la région, se retrouve également dans le monument Herman Planque à Allain, une autre œuvre de notre architecte.


Par son illustration du thème du Bon Pasteur et ses allusions à l’origine du christianisme, la façade de St-Aybert nous montre déjà combien Henry Lacoste basait ses projets sur une véritable pensée religieuse.

Trois autres éléments attirent notre attention, côté façade.



Une surprenante chaire de vérité extérieure a été prévue par l’architecte Lacoste. On trouve souvent cet élément architectural depuis le 13e siècle en Bretagne, pour les bénédictions de la mer, ainsi que dans les Vosges. Ne pourrait-on pas y voir aussi une allusion à ce même phénomène, inachevé, que l’on remarque sur la gauche de la façade de l’église néo-romane des Pères Rédemptoristes à Tournai? La chaire, à laquelle on accède par la tribune de l’orgue n’a en réalité été utilisée qu’une fois! (Ill.4)

Les deux lourds bénitiers qui encadrent la porte nous rappellent également la Bretagne.


Autre innovation: Henry Lacoste choisit de construire un clocher séparé, à droite de l’église, et se démarque ainsi de la tradition fréquente dans nos régions, celle du clocher porche. Celui-ci est d’une hauteur de 45 mètres, sur une large base de pierre et béton armé, et est rendu plus élancé par une longue ouverture verticale qui comporte les abat-sons.

L’histoire nous rapporte que la charpente fut réalisée par une firme de Paris, montée une première fois là-bas, puis démontée, transportée chez nous et rebâtie sur place. Cette pratique du pré-montage en atelier était courante: la firme Voisin à Tournai avait procédé de la même manière pour la construction des charpentes des tours de la Cathédrale.


Enfin, notre attention est nécessairement attirée par les portes de bronze, (Ill.5) fidélité de Lacoste à l’art de la ferronnerie qui avait fait la renommée de sa famille. Elles portent clairement la mention du nom de la firme familiale. Au vu d’autres éléments de décoration de l’église, leur motif pourrait sans doute être interprété comme les langues de feu de la Pentecôte.


Ample projet urbanistique


Avant de découvrir l’intérieur de l’édifice, il est important de jeter un coup d’œil à la place de Bléharies. (Ill. 6)


Par sa formation à l’histoire de l’architecture et par ses activités sur des chantiers de fouilles en Grèce, déjà dès avant la Guerre 14-18, Henry Lacoste aimait inscrire les bâtiments qu’il concevait dans un contexte plus global d’urbanisation. Ses activités avec la Commission Dhuicque dans la zone des combats, durant la guerre, lui avaient permis d’étudier les centres de nos villes anciennes et d’effectuer de nombreux relevés de monuments et édifices.


Dès la fin de la Grande Guerre, divers mouvements se créèrent avec comme but de reconstituer les centres des villes endommagées ou détruites. Ils avaient nom «Adoption nationale» ou «Haut Commissariat Royal aux Régions Sinistrées».


Comme beaucoup de communes du front de l’Escaut, Bléharies avait vu son clocher dynamité et la nef de son église ébranlée à l’occasion de la bataille de l’Escaut. L’architecte provincial d’arrondissement Géo Bariseau proposa de reconstruire tout le centre de la petite commune et, en septembre 1919, Henry Lacoste fut désigné pour concrétiser le projet. L’idée des autorités communales et du bourgmestre Casimir Wilbaut était de faire de Bléharies une ‘porte d’entrée’ dans un Hainaut se relevant courageusement de ses ruines.


Notre architecte envisageait la création d’un nouveau ‘forum’, avec une place romantique et arborée, une église accompagnée de son presbytère, une maison communale rappelant nos traditions belges, un monument aux morts, divers logements, une école, etc. Il s’était investi à fond dans ce projet d’ensemble urbanistique. Les plans avaient même été approuvés par le Roi Albert en tournée en 1920 dans les régions sinistrées.


Malheureusement, le bourgmestre ayant été remplacé par Albert Pringalle, à la tête d’une autre majorité, seule une partie du projet fut effectivement réalisée: l’emplacement de l’église fut bien reculé pour permettre de créer une véritable place publique, l’église et son presbytère virent le jour, et la maison communale fut construite. Cette dernière vient d’être restaurée avec bonheur par les architectes Bruyère. En réalité, Henry Lacoste avait été amené à transformer un ancien bâtiment de style tournaisien, comme on le voit clairement en observant l’autre côté de la construction.


Le reste du projet ne quitta pas les cartons de Lacoste. Les plans de l’église furent simplifiés après des discussions difficiles. Le projet de monument aux morts, pourtant bien visible sur les plans de la place, fut refusé. Finalement, sur 40 maisons dessinées, une seule sera construite. Voilà qui aide à comprendre une certaine déception éprouvée par notre architecte urbaniste, qui n’avait pas manqué de faire visiter ses projets et son chantier aux sociétés d’histoire de la région, comme le montre une photo de la collection René Desclée! (Ill.7)


Elévation, légèreté et joie intérieure


Tournons-nous maintenant vers l’intérieur de l’édifice dont la construction fut finalement entamée en mai 1925.


Après le côté solidement ancré dans le roc de l’extérieur, voici soudain la légèreté, la luminosité, l’élévation de l’âme. Le visiteur ne peut qu’être frappé par les immenses arcs de béton qui amènent le regard jusqu’au faîte du toit pour l’attirer ensuite vers le chœur et son magnifique vitrail. (Ill.8)


Ces arcs de béton séparés de 5 mètres correspondent à une nouvelle technique qui apparaît en France à la fin du 19ème siècle, notamment à St-Jean de Montmartre. Lacoste a bien soin de les évider pour en accroître la légèreté. Leur dimension est impressionnante pour l’époque (16m x 13m x 30cm). Cette ossature fut amenée directement de Paris et son érection s’apparentait à un gigantesque jeu de construction.

Selon les heures de la journée, les lucarnes du toit diffusent un éclairage changeant à travers toute la large nef unique. Elles sont agrémentées de nombreux vitraux dessinés par Lacoste lui-même et réalisés à Ixelles par le maître-verrier Paul Leclerc5. La rangée du haut consiste essentiellement en un jeu de couleurs et de formes sur le thème de la résurrection, tandis que la série du milieu rappelle inlassablement les trois vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité.

Au niveau le plus accessible depuis le sol, Henry Lacoste nous présente les sept sacrements, plus trois vertus importantes pour le chrétien: vigilance (Ill.9), force et humilité. Ce thème est illustré de manière concrète au moyen de l’image d’un architecte, Lacoste reprenant ainsi une tradition ancienne où l’artiste se représentait lui-même quelque part dans son œuvre.6


Les groupes de trois vitraux des murs de la nef sont d’un style complémentaire. Paul Leclerc y réalise une œuvre remarquable sur des dessins de Henry Lacoste pour les quatorze stations du chemin de croix. (Ill.10)








Et nous voici amenés irrésistiblement vers le point culminant de l’église Saint-Aybert, son chœur. On y accède par une grille en fer forgé qui représente les symboles chrétiens du pain et du vin, au centre d’un banc de communion en béton décoré de filets de mosaïque. (Ill.11)


Il comporte de part et d’autre deux tribunes rappelant les ambons antiques qui séparaient les fidèles des officiants et servaient aux lectures de l’épître et de l’évangile. Deux autels latéraux de forme assez cubique sont dédiés à la Vierge et à saint Aybert.

Oublions l’autel post-conciliaire actuel, pour nous attacher à la forme du maître-autel qui, par ses deux parties séparées, fait clairement allusion à l’autel de la cathédrale, avec sa table sarcophage et sa partie monumentale, le buffet. Celle-ci est agrémentée d’un superbe tabernacle nacré. L’autel est décoré de chandeliers en cuivre repoussé dessinés par l’architecte lui-même et réalisés par la firme Provins de Ath. (Ill. 12-13)



D’ailleurs, tout dans l’église a été dessiné par le concepteur Lacoste, depuis le carrelage de la nef jusqu’à la curieuse chaire de vérité aux formes géométriques nettes et son abat-voix en mosaïque où l’on retrouve le thème de l’Esprit Saint dispensateur de la parole de Dieu. Elle résulte d’une collaboration avec le collègue et ami de Henry Lacoste, Louis Madeline.7 L’architecte crée également les lustres qui suggèrent les langues de feu de la même Pentecôte, qui descendent sur les fidèles, tout en rappelant par leur forme les lampes orientales. (Ill. 14-15-16)


Le côté joyeux et coloré de l’église est souligné par les lambris en ciment poli, les peintures murales dont Henry Lacoste était friand. Remarquons, par exemple, à la base de la tribune de l’orgue, la citation du psaume de la jubilation (le psaume 150), jubilation du chrétien qui s’avance vers son salut et la rencontre avec son Dieu.

Au fond de l’église, près de l’accès au clocher, une peinture murale, avec texte en latin, nous explique en quelques lignes l’histoire mouvementée des églises de la commune de Bléharies. (Elle semble contenir une malencontreuse erreur à propos du nom de l’évêque de Tournai qui a consacré la nouvelle église. Elle cite un Mgr Vaast comme évêque de Tournai, alors que de 1924 – 1939, le siège de Tournai était occupé par Mgr Gaston-Antoine Rasneur.) (Ill.17)


Encadrant le tabernacle, le vitrail du chevet du chœur, avec sa gradation depuis les couleurs sombres de la terre vers les teintes célestes, nous propose une série d’anges au teint méditerranéen. Chacun d’eux présente une hostie, comme le fait le prêtre à la communion.



(Ill. 18-19)

Concession à l’art ancien et à l’histoire, les stalles conservées nous remémorent les deux lieux de culte à l’origine de l’église saint-Aybert. Ils étaient situés aux confins des terres d’Empire et de France, et les miséricordes des anciennes stalles avec leurs fleurs de lys et leurs aigles y font allusion.


En 1931-32, Lacoste fut également amené à accepter un autre compromis avec l’histoire. Il résultait de la découverte au monastère de Crespin, en France, d’un sarcophage vide qui avait abrité les restes de saint Aybert, décédé vers 1140. Le curé de l’époque aurait désiré utiliser ce sarcophage comme table de l‘autel principal au lieu de l’autel conçu par Henry Lacoste. Finalement, une solution plus harmonieuse fut trouvée et la pierre fut placée derrière le maître-autel, entourée de textes explicatifs au lettrage typique de Lacoste et surmontée d’une statue d’Aybert gisant, créée par le sculpteur Debonnaires. (Ill. 20-21)



Cet épisode illustre assez bien la vigilance constante qu’il a fallu et qu’il faudrait toujours pour garder l’église de Bléharies dans l’état voulu par son concepteur, qui était un architecte « total », à la manière de son illustre prédécesseur Victor Horta. Lacoste se débattait déjà dès le départ contre les changements intempestifs de mobilier et l’adjonction de statues de tous goûts et styles.


Henry Lacoste et Bléharies


La question suivante vient souvent à l’esprit des visiteurs de Saint-Aybert: Mais pourquoi donc une église ‘Lacoste’ ici, à Bléharies?


A l’époque de la construction, le maître faisait déjà construire sa maison personnelle à Auderghem et durant les deux ans de travail, il vient habiter Bléharies quelque part près de son chantier…


Bien sûr, sa famille était originaire de la région de Tournai (Chercq et puis Tournai même). Il était encore très attaché à sa région natale, mais il n’avait que peu à voir avec Bléharies.


Georges Bariseau, l’architecte provincial d’arrondissement chargé de la reconstruction, était actif à Tournai et le connaissait donc déjà. Il n’était pas étonnant en soi qu’il ait fait appel à lui après la guerre. Mais il y a plus…


L’église à reconstruire avait été érigée en 1772 en remplacement d’une simple chapelle romane située plus près de l’Escaut, dépendant de l’Abbaye de St-Amand et payant décimes au Chapitre de Tournai. Elle était entourée d’un cimetière qui avait fonctionné jusqu’en 1895. Henry Lacoste en inclura la pierre de fondation dans son panneau mural explicatif à l’entrée de la nouvelle église, témoignant par là – une fois de plus - de son intérêt et de son respect pour l’histoire.


Le bourgmestre en fonction à la fin de la guerre, Casimir Wilbaut était apparenté par son mariage à la famille Carbonnelle, dont était issue Claire, la jeune épouse de Henry Lacoste. Rien de surprenant donc à ce qu’il ait songé à Henry pour ce travail. Toute sa vie durant, Henry Lacoste, homme de fidélité familiale, continuera régulièrement à accepter des commandes pour la famille Carbonnelle dans le Tournaisis. Après la Grande Guerre, il restaurera également l’église de Chercq, où se trouvaient les racines de ses propres parents.


Son plus jeune beau-frère, Gustave Carbonnelle, avait perdu la vie sur le champ de bataille de l’Yser et Henry Lacoste avait préparé pour sa sépulture provisoire une bien triste simple croix de bois. (Ill. 22)


De cette période où il travaillait à faire des relevés dans la région de la côte, le Veurne Ambacht, datait certainement l’intérêt pour les lieux de mémoire que sont les cimetières – il en créera plusieurs plus tard, à Tournai et à Lessines, – et également ce désir de reconstituer les centres urbains dévastés. Il proposera même, à la fin de la Seconde Guerre mondiale un splendide projet d’urbanisme pour le Quai Dumon à Tournai, qui ne vit jamais le jour.8


Fidélité aux liens familiaux, intérêt pour l’urbanisme, pour les monuments en danger, autant d’éléments qui firent qu’immanquablement Henry Lacoste devait se passionner pour la proposition Bariseau.


La période correspond à l’émission d’emprunts d’Etat en faveur des « régions dévastées par la guerre » en Flandre et en Hainaut, en vue de la reconstruction de centres urbains et d’églises, et la reconstitution de mobilier liturgique. La Campine charbonnière à l’est d’Anvers sera adjointe à la liste plus tard et c’est ainsi, des années après Bléharies, que nous retrouverons l’architecte Henry Lacoste, en plus grande maturité, dans des projets à Beringen et à Zwartberg.


Œuvre marquante d’un projet urbanistique partiellement abouti


La fin de la construction se situe en septembre 1926 et les travaux seront reçus en 1927. En octobre 1926 l’église sera bénite par Mgr Rasneur. Des orgues Delmotte seront créées et la dernière cloche fondue par Michiels de Tournai date de 1952.


Il aura fallu des années pour que le projet aboutisse, depuis la désignation de l’architecte en 1919, en passant par deux projets.

Le premier avant-projet comportait un léger transept et une façade de type presque éclectique, avec des gradins surmontés de boules, un auvent en forme de cloche et un chœur arrondi.

Le projet de 1923 était plus simple et plus dépouillé et s’inscrivait plus nettement dans les mouvements architecturaux nouveaux, Bauhaus, modern style, art déco, cubisme, art sacré de Maredsous.9 L’église saint-Aybert de Bléharies est rectangulaire, un peu plus courte que le projet initial (elle fait 16 mètres sur 25,50 mètres, soit la proportion du nombre d’or, auquel Lacoste aimait se référer), et elle possède un chevet plat. (Ill. 23-24-25)




Henry Lacoste dut encore modifier quelque peu la flèche de la tour, avant que nous arrivions à l’édifice actuel, qui, dès son ouverture, attira les foules de visiteurs et que l’on découvre encore actuellement avec étonnement et admiration.


L’ensemble de l’œuvre conçue Henry Lacoste pour Bléharies, avec son église, son presbytère et sa maison communale fait partie des ensembles architecturaux les plus remarquables de Wallonie. On se prend même à rêver à ce qu’aurait pu devenir le forum envisagé par l’architecte artiste si tout son projet avait pu être matérialisé.


Francis Vande Putte

Août 2008




Illustrations


1. L’église St-Aybert vue depuis la Maison communale devenue Maison des Associations

2. Partie de la façade avec ses agneaux

3. Un agneau de Paul Petit

4. La chaire à prêcher extérieure

5. Bénitier et porte de bronze

6. Vue actuelle sur la place de Bléharies, avec la Maison ex-communale restaurée

7. Henry Lacoste fait visiter son chantier par les membres de la Société d’Histoire

8. La célèbre charpente

9. Vitrail de la Vigilance avec l’architecte

10. Vitraux du chemin de croix

11. Tribune de l’épître

12. Le Maître-autel et ses chandeliers

13. Le tabernacle nacré

14. Les carrelages de la nef

15. L’abat-voix de la chaire

16. La chaire de vérité

17. Peinture murale de la mémoire, en latin

18. Le vitrail du chœur

19. Une lampe

20. Miséricorde aux aigles

21. Sarcophage et statue de Saint Aybert

22. Croix de bois de Gustave Carbonnelle

23. Construction : les arcs se dressent

24. Construction de la nef

25. Construction du soubassement de la façade




1 Henri Delerive – L’Eglise de Bléharies, son Histoire et sa Construction - 1988

2 Guide pour l’Eglise de Bléharies

3 Jean-Luc Dubart - Revue de la Fondation de Pévèle, n° 29

4 Maison Helman du nom de l’architecte verviétois Célestin Joseph Helman établi à Berchem Ste-Agathe (‘Le Glaive’ Bruxelles) Architecte verviétois– ateliers fondés 1897 – interventions dans le Pavillon Chinois Laeken, le Casino de Stavelot, la Rôtisserie Vincent (Rue des Dominicains, Bruxelles), Maison Picarde à Mouscron - inspiration auprès d’Eugène Laermans, de Constantin Meunier).


5 Paul Leclerc, maître-verrier basé à Ixelles. Influencé par l’Ecole des métiers d’Art de Maredsous.

6 Photo ‘Vigilance’ de Nicolas Verplancken, reproduite avec l’aimable permission des auteurs de « Sur la Terre comme au Ciel - Art de la construction, du verre et de la parole» de Jean-Luc Dubart et Nicolas Verplancken, disponible à l’église de Bléharies au prix de 15€.

7 Louis Madeline, né en 1892 et décédé en 1962. Architecte français. Conservateur du Grand Palais. Architecte en chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux.

8 Pendant toute l’épopée du ‘dégagement’ de la Cathédrale, il avait suivi avec intérêt les discussions sur le quartier cathédral. Plus tard, il avait également fait de nombreuses propositions concernant la Rue des Chapeliers et le bâtiment des Anciens Prêtres et sa reconstruction. Ses relevés, durant la Deuxième Guerre mondiale, concernant la partie romane de la cathédrale Notre-Dame sont particulièrement éclairants.

9 Ecole des Métiers d’Art. Créée sous l’abbé Dom Hildebrand de Hemptinne, élu en 1890. Le Père Pascal Rox fait évoluer le projet initial en une école d’art sacré (1903-1914). En 1919, s’y créent les Ateliers d’Art qui auront une influence considérable sur le renouveau de l’art religieux. L’un des professeurs réputés de Maredsous fut le céramiste établi à Tournai, M. Owczarek.

[Home][Qui sommes-nous ?][Henry Lacoste][Edmond Lacoste][André Lacoste][Bethsaïde][Divers][Forum][Membres][Contactez nous]